Fantastiques Aventures des cm2b


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Le Petit Prince, d’autres rencontres

* Apprentis écrivains !

Nous avons lu et étudié « le Petit Prince » d’Antoine de Saint-Exupéry dans le cadre du voyage, thème de notre année.

Voyage dans l’univers, de planète en planète, bien sûr et qui fait suite à notre vaste travail en astronomie.Voyage dans les étoiles ! Astronomie: nos diaporamas

Mais surtout, voyage intérieur à la recherche de valeurs, de sentiments, de questions humanistes que le Petit Prince nous invite à découvrir et nous pousse à rencontrer l’autre « créer du lien ».

Alors, chacun a imaginé un XXVIIIème chapitre ! (soit 28 chapitres supplémentaires !)

Cette rédaction a bien évidemment entraîné des leçons spécifiques de grammaire, conjugaison, à ce type d’écrit que j’épargnerai à nos lecteurs ! Néanmoins, les élèves avaient des contraintes à connaître pour apprécier au mieux la qualité de leurs écrits.

Le Petit Prince devait rencontrer un autre personnage, sur Terre ou ailleurs, dialoguer avec lui et découvrir une nouvelle qualité, un nouveau sentiment, une quête ou enseigner lui-même à son hôte, une valeur qu’il a lui-même, déjà apprise. Enfin, pour que ce chapitre s’insère au mieux dans le livre de Saint-Saint-Exupéry, les élèves devaient glisser dans leur texte, une référence à l’œuvre.

Dernière étape, taper son texte sur un ordinateur et illustrer son chapitre.

Je félicite mes élèves pour avoir si bien compris mon projet « C’est tout à fait comme ça que je le voulais ! ».

En corrigeant leurs premiers jets, j’étais émue par leur sensibilité, leur imagination, la gravité ou l’humour de leur sujet.

En fin d’année, chacun repartira avec un exemplaire de l’intégralité de ce XXVIIIème chapitre !

Voici quelques rencontres « Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants. (Mais peu d’entre elles s’en souviennent.) »

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couverture collective

* Des talents certains

En mission !

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Teva

La suivante planète était celle de Mae Jemison. Elle était en mission à bord du STS-47 qui se trouvait dans l’espace. De loin, elle entendit un rire :

« Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha !

– Ho hé ! Vous êtes le Petit Prince ? dit Mae.

– Bonjour, répondit le Petit Prince, qui êtes-vous ?

– Je suis Mae Jemison, astronaute Afro-Américaine et première femme à aller dans l’espace.

– C’est vrai, affirma Petit Prince, tu es la seule femme que je croise dans l’espace.

– Et oui ! Mae Jemison est la première femme envoyée en mission par la NASA qui, jusqu’à cette date ne recrutait que des hommes pour ses missions ! lui raconta-t-elle. »

Après des années d’études, Mae qui a toujours été curieuse, volontaire et surtout ne se laissait pas impressionner par celles et ceux qui laissaient entendre que les Sciences n’étaient pas faites pour les femmes, réalisa son rêve.

« Les choses changent petit à petit, Monsieur le Petit Prince, aujourd’hui la NASA fait confiance aux femmes, ajouta-t-elle.

– Mais comment savez-vous qui je suis ? interrogea le Petit Prince.

– Tu es exactement comme Antoine t’avait décrit, ton rire, tes cheveux d’OR ! »

– Mais vous savez là d’où je viens, j’ai rencontré un personnage sérieux comme vous et d’une humeur épouvantable. Alors que vous, vous êtes contente, sérieuse mais toujours joyeuse, heureuse et courageuse.

– Je suis contente de votre affection pour moi, mais les femmes sont tout aussi capables que les hommes ! rappela Mae Jemison.

– Moi, reprit le Petit Prince, là où j’habite, ma planète est si petite alors que l’espace est immense !

– Si vous voulez bien vous donnez la peine de me suivre, je vais vous faire visiter l’espace à bord de la Station Spatiale Américaine.

– Oui, bien sûr, affirma-t-il, j’en rêvais !

– Dans ce cas venez avec moi et mes compagnons de bord, conclut-elle. »

La navette STS-47 partit avec à son bord le Petit Prince et Mae Jemison.

Wonder pastèque en action

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Juliette

Arrivé sur la Terre, le Petit Prince se baladait en ville, il songea :

« Comme c’est triste ici, c’est tout gris et il n’y a que de lointains bruits de voitures en guise de son. »

Puis un énorme bruit de chose qui tombe retentit. Le Petit Prince sursauta et se précipita vers le générateur de ce son intriguant. Il fit quelques pas et vit une pastèque vêtue d’un drôle de costume.

« T’es-tu travestie en super-héroïne ? demanda-t-il. »

Tout d’abord elle ne répondit point.

« Je ne me travestis pas, lâcha-t-elle antipathiquement.

– Oh ! Pardon, je demeure désolé. Ma langue a fourché, répondit le Petit Prince confus.

– Je suis Wonder pastèque et je sauve des vies, dit la prétentieuse.

– Pourquoi fais-tu cela ? questionna-t-il.

– Je me languissais de la vie que j’avais auparavant…

– Comment sauves-tu des vies ? demanda le Petit Prince.

– Et bien quand quelqu’un est en danger, je le vois et j’accours le sauver, expliqua-t-elle.

– Mais comment le vois-tu ? continua-t-il.

– Je ne vois pas avec les yeux. On ne voit jamais vraiment avec les yeux… »

Un silence s’installa.

« Mais moi j’aurais peur de m’aventurer ainsi, dit inquiet le Petit Prince.

– Moi, j’ai du courage, continua Wonder pastèque.

– C’est quoi le courage ?

– Oh tu m’énerves avec tes questions ! s’écria-t-elle.

– C’est quoi du courage ? insista l’intéressé.

– C’est avoir de l’ardeur, de l’énergie et pas de la lâcheté, expliqua-t-elle, en se calment de sa colère.

– Ah ! Je comprends…Mais comment en avoir ? demanda le Petit Prince.

– C’est long…Il faut dépasser ses peurs. De quoi as-tu peur ? questionna la pastèque.

– Beaucoup de choses…J’ai peur du noir, répondit l’enfant.

– Suis-moi, dit-elle d’un ton assuré.

– Qu’allons-nous faire ? commenta le Petit Prince. »

La pastèque conduisit le Petit Prince dans une vaste et sombre pièce. Elle ajouta :

« Je vais cacher un objet qui t’est cher quelque part dans cette pièce, j’éteindrai la lumière et tu partiras le chercher. Tu auras la volonté de chercher cet objet, car il compte pour toi. »

Le Petit Prince, pas rassuré, tendit un pétale de rose à la pastèque.

« Sur ma planète qui est toute petite, il y a une rose. Je la trouve merveilleuse car elle m’a apprivoisé, expliqua le Petit Prince.

– Oh ! J’aimerais tant la rencontrer…Moi, personne ne m’a jamais apprivoisée, raconta avec tristesse Wonder pastèque.

-Tu t’en rendras compte plus tard. Moi, je ne l’ai pas su tout de suite. Elle me manque, dit-il sans autre réponse. »

La pastèque saisit le pétale et le posa au fond de la pièce. Puis, elle éteignit la lampe, quand le Petit Prince eut fermé ses yeux.

« Va chercher ce pétale, ordonna Wonder pastèque, avec douceur.

-Je cherche d’abord à droite, puis à gauche…Elle est quand même bizarre cette pastèque, pensa-t-il. Je l’ai trouvé ! s’écria l’enfant blond, tout heureux.

-Tu as eu peur ? l’interrogea-t-elle.

-Au début oui, mais maintenant, j’ai compris. »

Le Petit Prince n’a maintenant plus peur du noir. Il a perdu une peur mais a gagné une amie.

Les blagues de Pastèque au Petit Prince

Sur la planète suivante, il y avait un petit chien, plus précisément un dalmatien qui se trouvait en train de dormir sur un tapis. Le Petit Prince lui dit :

« Bonjour, qu’est-ce que vous faites ?

– Ah ! Mais je dormais, qui êtes-vous ? sursauta-t-il.

– Désolé, s’excusa-t-il.

– Ce n’est pas grave, répondit le dalmatien. Je m’appelle Pastèque et je suis un chien.

– Un chien ! Je ne connaissais pas du tout cet animal.

– Maintenant, tu le connais, comme j’en suis un ! dit-il.

– En tout cas je suis ravi de l’apprendre car j’adore tes taches noires sur tes poils tout blancs, révéla le Petit Prince.

– Merci remercia le chien. Mais moi j’adore faire des blagues.

– Des blagues ? Quel est encore ce mot ? J’aime bien quand on m’apprend des choses mais pas deux à la fois ! Bon ce n’est pas grave, explique-moi la définition du mot blague, demanda le Petit Prince.

– D’accord, une blague veut dire, une phrase ou des mots qui peuvent faire rire les gens.

– Oh ! Ça doit être génial de faire des blagues ! s’exclama-t-il. »

Et tout à coup, il y eut un grand silence, où le Petit Prince commença à réfléchir, pour faire des blagues à pastèque, et il dit :

« Qu’est-ce qui est vert, qui monte et qui descend ?

– Heuuu ?… Je ne sais pas, réfléchit Pastèque.

– Ah ! J’en étais sûr ! C’est un petit pois dans un ascenseur, répondit-il.

– Ah ! Ah ! Ah ! Mais bien sûr ! Pourquoi je n’y ai pas pensé ! rigola-t-il.

– Oui, mais tu n’as pas trouvé, dit le Petit Prince.

– Bravo ! félicita le Pastèque, tu réussis à faire la première blague ! Et en plus elle est super drôle, on ne me l’avait jamais faite celle-là, après tout ce temps.

– Ah, et bien merci, car moi, on ne m’a encore jamais félicité, c’est vraiment la première fois, remercia le Petit Prince.

– Les blagues font partie de l’humour, expliqua-t-il.

– Est-ce que tu vas encore m’apprendre quelque chose ? demanda-t-il.

– Je viens donc de t’apprendre ce que c’était l’humour ! s’exclama le dalmatien. »

Après cette discussion, le Petit Prince rentra sur sa planète et le dalmatien fier de lui se posa des questions.

Alice C.

L’homme riche !

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Genji

Sur la planète suivante, le Petit Prince vit un homme compter et lui demanda :

« Pourquoi comptes-tu des bouts de papier ?

– De quoi me parles-tu ? lui répondit l’homme, ceci est de l’argent et non des vulgaires bouts de papier !

– Qui es-tu ? dit le Petit Prince.

– Un agent immobilier.

– Pourquoi comptes-tu de l’argent alors ?

-Mais, pour savoir ce que je peux acheter, répondit l’agent immobilier.

– Acheter quoi ? demanda le Petit Prince.

– Des planètes, lui dit l’agent immobilier.

– Combien en as-tu ? interrogea le Petit Prince.

– J’en ai cinq-mille-soixante-neuf, répondit l’agent immobilier.

– Moi je connais quelqu’un comme vous ! s’exclama le Petit Prince.

– Intelligent, beau, fort ? demanda l’agent immobilier.

-Non, fou et bizarre c’était un businessman, contredit le Petit Prince.

-Comment oses-tu ! cria l’agent immobilier.

-Où habites-tu ? questionna l’agent immobilier.

-Sur un astéroïde !

-Je te l’achète ! s’écria l’agent immobilier.

-Ah non ! pas ça ! J’ai ma rose et mon mouton et eux, ils me donnent du bonheur. C’est le renard qui me l’a appris, et lui aussi me donne du bonheur ! s’exclama le Petit Prince.

– Cinq millions ! dit l’agent.

Non ! répéta le Petit Prince.

-Tu as raison, l’argent ne fait pas le bonheur. Maintenant, va-t’en !

-D’accord ! répondit le Petit Prince. »

Le Petit Prince partit joyeux de quitter ce grossier personnage.

Le Petit Prince et le baobab

En retournant sur sa planète le Petit Prince croisa une planète qui ressemblait à la sienne. Il y avait dessus un baobab qui, avec ses racines, perforait la planète qui était sur le point d’exploser. Le Petit Prince s’en rendit compte et voulut repartir mais le baobab lui dit :

« Attends !

-Tu parles ? s’étonna le Petit Prince, tu es un bien drôle de baobab. Comment-t-appelles-tu ?

-Je m’appelle Jememèledecequinemeregardepas.

-Drôle de nom ! s’exclama le Petit Prince.

-Sais-tu ce qui se passe sur Terre en ce moment ?

-Oui, répondit le Petit Prince, mon ami Antoine rentre chez lui en machine volante.

-Non, je parle des problèmes qui ne me regardent pas, d’où mon nom.

-Que se passe-t-il ? demanda le Petit Prince intrigué.

-Apparemment, les hommes maltraitent mes confrères, les végétaux.

-Ah bon ? demanda-t-il.

-Ils les tuent avec d’énormes machines de fer.

-C’est horrible ! Il faut faire quelque chose !

-Justement, je me suis dit qu’il fallait réagir, donc j’ai fait une liste. »

Il tendit au Petit Prince un petit bout de papier qu’il examina. Il lut les quatre mots à voix haute : « Non à la déforestation. » Le baobab lui dit :

« Peux-tu aller porter ce message sur Terre, s’il-te-plaît ?

– Oui, bien sûr, dit le Petit Prince tout content de rendre un service. »

Et il s’envola.

Quentin M.

Le Petit Prince et l’ours

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Noha

Après avoir visité la planète Terre, le Petit Prince alla voir la Lune. Dans un des cratères de la Lune il rencontra un ours triste. Le Petit Prince lui dit :

« Pourquoi pleures-tu ?

– Parce que les hommes viennent ici et ils repartent tout de suite après, sans devenir mes amis.

– Ah oui ! s’étonna le Petit Prince, comment t’appelles-tu ?

– Je m’appelle Albert, expliqua l’ours, vas-tu rester avec moi ?

– Non, pas vraiment, je reste juste un peu.

– Oh ! Non ! je t’en supplie ! répondit l’ours en pleurant. »

Le Petit Prince ressentit immédiatement un nouveau sentiment, mais il ne savait pas qu’est-ce-que c’était. Il demanda à Albert :

« Quel est le sentiment que j’éprouve ?

– Je ne te réponds pas ! s’énerva Albert.

– Quel est ce sentiment ? répéta le Petit Prince.

– Ce sentiment se nomme la culpabilité. C’est quand tu te sens coupable d’avoir fait quelque chose de mal ! expliqua l’ours.

– Ah ! Mais alors c’est ce que j’ai ressenti quand j’ai laissé tomber ma rose. »

Le Petit Prince pensa tout de suite « Mais si je me sens coupable de quelque chose de mal, alors je fais le mal autour de moi. » Après avoir réfléchi le Petit Prince dit :

« Est-ce-que je peux rester un peu plus que prévu ?

– Mais oui ! sauta de joie Albert, tu vas voir, on va bien s’amuser, juste tous les deux !

-Tu n’es plus triste alors ?

– Non ! Je ne suis plus triste et merci d’être resté avec moi. »

Le Petit Prince resta un mois avec Albert et il repartit en disant à Albert :

« Ne t’en fais pas je reviendrai très bientôt.

-Je ne suis ni déçu ni triste car je me suis fait un ami.

-Au revoir ! cria le Petit Prince.

-Au revoir et encore merci ! répondit en hurlant Albert. »

Le Petit Prince ravi de sa rencontre s’en alla joyeusement.

La  Lune

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Marie 

La suivante planète n’était pas vraiment une planète, mais un satellite naturel, celui de la Terre ; La Lune. Le Petit Prince vit un jeune garçon qui se nommait Pierrot et qui lui semblait triste :

« Bonjour, dit le Petit Prince. Puis-je savoir sur quelle planète je me trouve ?

– Bonjour, je m’appelle Pierrot et te voilà arrivé sur la Lune, répondit doucement Pierrot.

– Qu’est-ce que la Lune ?

– La Lune est le satellite naturel de la Terre.

– Moi, je ne viens pas de la Terre, je viens d’un astéroïde, loin d’ici.

– J’aime beaucoup les visites ! déclara Pierrot. Mais tu ressembles à un des hommes qui passent me faire un petit coucou. Ils viennent de leur planète à la mienne en fusée: de grosses machines qui peuvent les transporter n’importe où dans l’Espace. Ils portent aussi de grosses combinaisons.

– Mais Pierrot, tu n’as pas compris, je ne viens pas de la Terre ! affirma le Petit Prince. Moi, je n’ai pas besoin de fusée ou de combinaisons ! Pierrot, pourquoi portes-tu un habit aussi triste ? demanda le Petit Prince.

– Tu sais, Petit Prince, je m’ennuie ici, même si j’adore ma planète, je suis seul et triste !

– Moi aussi, avant j’étais triste mais j’ai décidé de partir de ma petite planète pour faire un grand voyage. Tu devrais peut-être faire la même chose, voir du pays, commença le Petit Prince.

– Tu dois avoir raison, merci ! déclara Pierrot.

– Mais avant que tu fasses ce grand voyage, mets un habit plus joyeux, avec des couleurs.

– Qu’est-ce que les couleurs ?

– Je n’ai pas le temps de t’expliquer mais, va sur la Terre pour rencontrer Arlequin et tu comprendras. Il est toujours heureux.»

Le Petit Prince se dit rêveur : « Ah ! Ce cher Pierrot, j’espère qu’il rencontrera vite Arlequin, il a beaucoup de choses à lui apprendre. »

Une belle rencontre

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Joseph

Le chien se trouvait sur la Terre, en Afrique. Le petit Prince marchait, il avait chaud. C’est dans le désert du Sahara que le Petit Prince était, puis il rencontra un chien errant qui lui dit :

« Que fais-tu ici dans le désert sans quelque chose sur la tête ? Tu vas attraper une insolation ! observa le chien.

-Tu as raison, mais je suis à la recherche de quelqu’un qui pourrait m’aider au sujet d’une fleur.

– Ne va pas voir les hommes, ils ne pensent qu’à eux. Ils polluent toute la planète et ils se servent de nous, les chiens, pour leur chercher leur journal, pour défendre leur domicile et en échange, il y en a qui nous battent ou qui ne nous donnent pas à manger, lui expliqua révolté, le chien. Reste avec moi je pourrai t’aider, lui proposa l’animal.

– Il y a déjà un renard qui m’a aidé. Il m’a expliqué ce que veut dire apprivoisé, du coup je l’ai apprivoisé.

– D’accord, mais n’oublie pas, chacun est libre de faire ce qu’il veut et ne te soucie pas de l’avis des autres.

– Je retiendrai ce que tu m’as dit. »

Et à ces mots, il partit sans lui dire au revoir.

Trop chaud sur la banquise

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Lucille 

Le Petit Prince voulait découvrir d’autres choses sur la Terre. Alors, il marcha très longtemps. Il arriva dans un endroit glacial. Quand soudain, il entendit un gémissement. Alors, il regarda au loin et il aperçut un ours polaire sur un iceberg qui fondait. Il s’approcha, et demanda à l’ours :

« Pourquoi gémis-tu ?

-J’ai faim, j’ai chaud et je suis triste car ma famille est morte ! dit l’ours en reniflant.

-Mais pourquoi tout cela t’arrive ? s’inquiéta le Petit Prince.

-C’est à cause du réchauffement climatique, répondit calmement l’ours.

-Qu’est-ce-que le réchauffement climatique ?

-Toi, que fais-tu ici ?

-Qu’est-ce-que le réchauffement climatique ? força le Petit Prince.

-C’est à cause des hommes, ils ne font pas attention aux autres, ni à la planète ! Mais je ne sais toujours pas ce que tu fais là ?

-Je veux rencontrer des hommes, apprendre d’autres choses.

-Tu sais, j’ai peur.

-Peur de quoi ? se demanda le Petit Prince.

-J’ai peur de mourir de la chaleur ! pleura l’ours.

-Moi aussi j’ai peur, chaque jour je pense à ma planète, ma rose et ces méchants baobabs. Mais ne t’inquiète pas tout va s’arranger.

-Merci ! dit l’ours.

-J’espère que le réchauffement va cesser. »

Puis, le Petit Prince fit un gros câlin à l’ours, il lui dit : « Bonne chance ! » et il reprit son chemin bien pensif.

Le phoque et le Petit Prince

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Eve

Le Petit Prince atterrit sur la planète suivante, Saturne. Il aperçut un phoque en train de faire du toboggan sur les anneaux de Saturne.

« Que fais-tu là ? lui demanda le Petit Prince.

– Je fais du toboggan. Veux-tu venir avec moi ? dit le phoque.

– Oui mais que fais-tu là ?

– A l’époque je travaillais dans un cirque, j’aimais que les enfants me regardent faire mes numéros, mais les humains voyant que mes tours marchaient bien m’exploitaient de plus en plus. Un jour, j’étais vieux et j’en ai eu assez, alors je me suis enfui et je suis parti à la découverte du monde. C’est comme ça que je suis arrivé sur Saturne, raconta le phoque.

– Sur ma planète, dit le Petit Prince, il y a trois volcans, des graines de baobabs et ma rose. Saturne est formidable !

– C’est bien vrai ! dit le phoque.

– Avant que tu partes je vais te dire quelque chose : les humains exploitent les animaux et il faut s’en méfier, chuchota le phoque.

– J’ai un ami renard qui te ressemblait, je suis sûr que vous seriez devenus amis, dit le Petit Prince. »

Et le Petit Prince partit sur une autre planète en se disant : « Ce phoque a bien de la chance d’habiter sur Saturne. »

Le crocodile et le Petit Prince

Au bord du lac le Petit Prince vit un crocodile et il le regarda sur sa planète, il descendit pour le voir de plus près. Ce crocodile avait l’air très gentil, mais le Petit Prince ne sut pas ce qu’était un crocodile. Il demanda :

« Qu’est-ce-que tu fais là ?

-Je regarde les étoiles, répondit le crocodile.

-Alors toi aussi ? Comme c’est drôle ! »

Le Petit Prince était très content de rencontrer une personne comme lui.

« Aimes-tu les couchers de soleil ? demanda le Petit Prince.

-Oh oui, regarde ! »

Tout en tournant la tête, le Petit Prince vit le magnifique coucher de soleil.

« Qu’il est beau ! chuchota le Petit Prince.

-Moi tu sais…je vois tout le temps des couchers de soleil.

-Où ça ? demanda le crocodile.

-Sur ma planète ! Tu ne viens pas du ciel ?

-Non, car je suis un crocodile. Mais comment fais-tu ? »

Le Petit Prince très déçu avait cru qu’il en voyait toujours comme lui, qu’il pouvait en voir quand il voulait :

« C’est dommage !

-Tu sais, toi, tu peux juste te décaler de quelques mètres. Mais moi, je dois attendre sur ma petite colline une journée entière.

-Si tu veux tu peux venir sur ma planète, dit le Petit Prince.

-Comment je ferai pour manger ? demanda le crocodile.

-Je pourrais te préparer des choses avec mon crayon et mes feuilles. »

Le Petit Prince commença à prendre son papier et dessina un tapis volant.

« Regarde ! explosa le crocodile.

– Quoi ? demanda le Petit Prince.

-Oooohh ! s’exclama-t-il. Quel magnifique coucher de soleil ! »

Puis le Petit Prince arrêta son tapis et tous deux regardèrent cette magnifique splendeur et le Petit Prince dit :

« Tu sais quand on est triste il faut regarder un coucher de soleil. Un jour, je l’ai vu se coucher quarante-quatre fois. »

Le crocodile qui n’en avait jamais vu autant, était bouche-bée et dit :

« Moi je le vois vers 17h30 ou je me lève très tôt pour le voir se lever.

– J’ai compris ton histoire mélancolique. Il n’y a rien de mieux que de voir les couchers de soleil. C’est la douceur, affirma le Petit Prince. »

Puis ils partirent en tapis volant, sur la planète du Petit Prince qui ne quittait plus le crayon d’Antoine.

Valentin N.

La rencontre avec Pissenlit

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Yarden

Le Petit Prince était sur la Terre dans une clairière en pleine forêt en Mongolie. Le Petit Prince observait la forêt, quand il vit un lama tout blanc, tout doux et qui portait un collier rouge. Le Petit Prince lui demanda :

« Bonjour, qui es-tu ?

– Je suis un lama. dit le lama.

– As-tu un prénom ? demanda le Petit Prince.

– Bien sûr que j’ai un prénom ! s’exclama le lama. Je m’appelle Pissenlit.

– Quel drôle de nom ! dit le Petit Prince.

– Mais pas du tout, répondit le lama d’un air outré. C’est un nom de fleur.

– Pourquoi portes-tu un collier rouge ? demanda le Petit Prince.

– C’est pour qu’on me reconnaisse de loin. répondit Pissenlit.

– Que fais-tu ici ? demanda le Petit Prince.

– Je protège les animaux et la planète. dit le lama.

– Super ! Peux-tu m’apprendre ? demanda le Petit Prince enthousiaste.

– Oui, bien sûr. Mais d’où viens-tu ? demanda le lama.

– Je viens de l’astéroïde B 612, dit le Petit Prince, c’est tout petit chez moi. Mais, je ne comprends pas, comment fais-tu pour protéger les animaux alors que tu en es un ?

– Par exemple, je protège les insectes des humains qui pourront marcher dessus. dit le lama.

– Fais-tu des choses pour la planète ? l’interrogea le Petit Prince.

– Oui et d’ailleurs, il faudrait que je t’apprenne à dire aux grandes personnes de faire attention à leurs déchets, et aux insectes. dit le lama.

– D’accord, je veux bien, mais j’avais un ami qui était très protecteur. dit le Petit Prince un peu nostalgique.

– Excuse-moi dit le lama, je dois faire quelque chose. »

Pissenlit se précipita vers une grande personne et il se posta devant elle et lui montra de la tête le déchet qu’il venait de jeter. Le Petit Prince l’observait attentivement et lui demanda :

« Pourquoi tu ne lui parles pas avec des mots ?

– C’est parce que les grandes personnes ne parlent pas aux animaux, lui répondit le lama.

– Merci beaucoup, tu m’as appris plein de choses ! Grâce à toi je vais faire plus attention à la planète, affirma le Petit Prince.

– De rien, dit le lama les larmes aux yeux. Je suis désolé mais je dois partir. Au revoir.

– Adieu, dit le Petit Prince. »

Et le lama partit. Le Petit Prince le regarda jusqu’à ce qu’il ne puisse plus le voir. Il se dit à lui-même :

« Comme je suis heureux d’avoir rencontré Pissenlit, il était si gentil et j’ai appris tant de choses. Maintenant je suis encore plus protecteur de ma planète. »

Le Petit Prince et l’anguille

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Ysaure 

La planète suivante était la Terre. Le Petit Prince arriva en plein désert. Il marcha des heures et vit une oasis. Il dit :

« Enfin de l’eau, j’ai tellement soif ! »  Il vit un animal s’approcher de l’oasis où il était :

« Encore toi ! s’écria le Petit Prince qui crut voir un serpent.

– Mais nous ne nous sommes jamais vus, répondit l’anguille toute essoufflée.

-Ah, pardon, dit le Petit Prince, je vous ai confondu avec un serpent.

-Bouh ! répondit l’anguille qui éclata en sanglots. Voilà mon histoire, je suis allée dans la mer rejoindre mon compagnon quand une vague m’a emportée près de cette oasis. Je suis triste, tout le monde me trouve si laide et me confond avec un serpent.

-Vous me faites penser à ma rose, s’exclama le Petit Prince, elle aussi s’est plainte quand elle est née ; qu’elle était toute ébouriffée.

-Alors, veux-tu être mon ami, même si je suis laide ? demanda l’anguille.

-Tu n’es pas laide ! s’exclama le Petit Prince. « On ne voit bien qu’avec le cœur. » C’est mon ami le renard, qui me l’a expliqué, quand j’allais le quitter pour découvrir des amis.

Ils firent une partie de Base-Ball. Et le Petit Prince comprit que ce n’était pas le physique qui comptait mais qu’il faut dépasser les apparences.

La rencontre avec Arthur

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Adam

Après une semaine sur Terre, le Petit Prince trouva un village, et dans ce village, il y avait un chevalier nommé Arthur. Il était courageux.

« Bonjour jeune garçon, soyez le bienvenu dans notre village, lui dit le chevalier. Je m’appelle Arthur, pour vous servir.

– Bonjour Arthur, répondit Petit Prince. »

Enfin une personne normale, soupira le Petit Prince.

« Je peux vous emprunter une chambre ?

– Je suis désolé, lui dit le chevalier, mais notre village est si pauvre que toutes les chambres sont prises, signala le chevalier. Mais on peut parler de mes victoires, reprit le chevalier.

– D’accord, mais vite, lui dit le Petit Prince.

– J’ai remporté plusieurs batailles : la bataille en Egypte contre Bonaparte, la bataille de la Marne et beaucoup d’autres. Mais c’est grâce au courage, lui expliqua Arthur. Je pourrais te donner des conseils pour ne pas perdre le courage.

– Mais que signifie « courage » ajouta le Petit Prince.

– Cela veut dire que tu n’as pas peur du danger, expliqua Arthur.

– Moi, je veux être courageux, ! dit le Petit Prince.

– Tout le monde veut être courageux, mais il faut dépasser ses peurs, affirma le chevalier.

– D’accord, j’apprendrai ! s’exclama le Petit Prince. »

Et c’est ainsi que le Petit Prince apprit comment devenir courageux.

Attention ! Champignon Grognon !

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Sibylle

Le Petit Prince se promenait dans la forêt. Soudain, il vit un gros champignon rouge, qui n’avait pas l’air de bonne humeur. Il lui demanda :

« -Pourquoi n’as-tu pas l’air content ?

– A qui dis-tu que je suis grognon ?! S’écria Amanito.

-Mais tu n’as pas répondu à ma question, insista le Petit Prince.

-Je suis très calme !! fulmina le gros champignon. »

« Celui-là est d’une humeur exécrable, se dit le Petit Prince. »

Le champignon se rendit compte de sa maladresse, et lui demanda :

« Je suis désolé, mais mes voisins m’ont mis d’une très mauvaise humeur. Pour me faire pardonner, accepterais-tu de venir goûter chez moi ?

– Avec plaisir, accepta le Petit Prince. »

Ils arrivèrent dans la maison d’Amanito, qui était dans le creux d’un arbre. Amanito lui expliqua qu’il ne vivait pas seul dans cet arbre. Arrivé dans la maison du champignon, ce dernier lui proposa :

« -Veux-tu du thé ? Avec ou sans mouches ?

– Pourquoi manges-tu des mouches avec ton thé ? demanda le Petit Prince.

– Ça te pose un problème ?! cria l’amanite.

– C’est juste que je n’avais jamais bu de thé avec des mouches, dit le Petit Prince. D’ailleurs, il y a des mouches ici ? continua-t-il.

– Bien sûr petit, ici c’est la forêt, répondit Amanito.

– Beaucoup d’animaux comme : des renards, des ours, des castors…une fois, j’ai même vu deux loups, ajouta-t-il d’un air grave.

– J’ai un ami renard sur Terre, il est très gentil. Connais-tu des renards ? Y’a-t-il des roses ici ? Ça me rappellerait ma planète, révéla le Petit Prince.

– J’ai bien un voisin renard qui m’a déjà fait de mauvais tours, expliqua-t-il.

– Mon ami le renard ne ferait jamais ça ! s’indigna le Petit Prince.

– Eh oh, calme-toi, on dirait moi ! fit remarquer le champignon.

– Mais y a-t-il des roses ici ? insista le Petit Prince.

– Oui, mais c’est à l’orée du bois, et je ne m’y aventure pas, répondit l’amanite tue-mouches. »

A ce moment-là, ils entendirent quelqu’un toquer à la porte. Amanito dit d’entrer aux personnes à la porte. C’étaient ses voisins qui venaient s’excuser :

« Amanito, nous sommes désolés pour tout à l’heure, nous nous sommes un peu emportés. Nous pardonnes-tu ?

– D’accord. Il est vrai que je suis un peu susceptible, répondit Amanito. Tu vois petit, il faut se contenter de ce qu’on a, parce que sinon, ça nous file entre les doigts sans jamais revenir, continua le champignon.

-D’accord, merci, dit le Petit Prince. »

Et il s’en fut, heureux de cette étonnante rencontre.

 La rencontre avec Jean, l’éléphant

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Chloé

La prochaine planète était bien plus grande que les autres. Elle était habitée par un éléphant. Il n’y avait qu’un petit point d’eau et qu’un éléphant allongé.

« Bonjour ! Je m’appelle Petit Prince et vous ? dit le petit Prince.

– Bonjour et bienvenue sur ma planète, je m’appelle Jean l’éléphant, répondit l’éléphant.

– Que faites-vous, Jean l’éléphant ? demanda le Petit Prince.

– Je ne fais rien, ma planète est tellement petite pour moi que je ne peux rien faire. Et vous, que faites-vous sur ma planète, dit l’éléphant.

-Je voyage de planète en planète pour découvrir le monde, mais donc vous êtes triste, demanda le Petit Prince.

– Oui, je suis triste, mon seul jeu est de prendre de l’eau avec ma trompe et de l’asperger sur moi, répondit l’éléphant.

– Mais comment faites-vous pour manger s’il n’y a pas de végétation sur votre planète et qu’elle est si petite pour vous ? interrogea le Petit Prince.

– Quelquefois, mes voisins viennent me donner des fruits et légumes pour me nourrir, expliqua Jean.

– Comme ils sont gentils au lieu de tout garder pour eux-mêmes, déclara le Petit Prince.

– Oui, on appelle ça : la générosité. C’est la qualité d’une personne qui donne beaucoup plus de choses que ce que l’on donne d’habitude, révéla l’éléphant.

– Donc je peux être généreux ? demanda le Petit Prince.

– Oui si tu veux, dit l’éléphant.

– Désolé Jean, mais je dois partir, je voudrais découvrir de nouvelles planètes, expliqua le Petit Prince. »

Le Petit Prince donna son écharpe préférée à Jean qui lui dit :

« Tu as maintenant compris ce que c’est d’être généreux.

– Au revoir Jean, déclara le Petit Prince heureux.

– Au revoir, répéta Jean. »

Le Petit Prince continua son chemin pendant que Jean resta sur sa planète.

D’autres chapitres à découvrir pour les chanceux de notre école, prochainement en bibliothèque.

bravo ! 

 

 

 

 

 


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en voyage: la maison des esclaves à Gorée

Camille a présenté un sujet poignant sur un lieu qu’elle a visité cette année. Sur l’île de Gorée, non loin de Dakar, Camille a visité la maison d’esclaves, rénovée à l’identique pour mieux comprendre les conditions de vie des esclaves à l’époque de  » la traite négrière ».

Beaucoup étaient incrédules en entendant son récit, les questions fusaient.

Merci Camille ainsi que notre photographe du jour Teva. 

Maison Gorée


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Visite de l’Opéra Garnier

Pour notre plus grande joie, nous avons visité l’Opéra Garnier. 

Mais auparavant, nous avions un livret à compléter sur le style Haussmannien et l’extérieur du Palais Garnier, en observant au mieux notre environnement, comme des touristes !

Puis, nous avons pris l’entrée des abonnés pour aller à la rencontre de notre conférencier.

OR

PLAFOND

ESCALIER

REGARDER

ARTS

Un immense merci aux parents qui nous ont accompagnés.