Vendredi dernier, premier exposé sur un personnage historique. Salomé a choisi une femme d’avant-garde, Olympe de Gouges.
Son exposé était remarquable ! Salomé en parlait comme si elle était de sa famille, avec une aisance qui a captivée toute la classe. Bravo
Voici un extrait de cet exposé
Le 7 mai 1748, Marie Gouzes (autrement dit Olympe de Gouges) naît à Montauban. C’est la fille d’Anne-Olympe Mouisset et de Jean-Jacques Le Franc de Pompignan.
Sa mère est mariée depuis 1737 avec Pierre Gouzes qui donne son nom à celle qui n’est pas sa fille. Et quelques années plus tard, un certain 24 octobre 1765, Marie épouse Louis –Yves, qui est brutal et qu’elle n’aime pas.
En 1766, naît de cette union Pierre, non désiré. La même année, son époux Louis-Yves meurt des suites d’une noyade dans le Tarn.
Marie se retrouve donc seule avec son fils, néanmoins elle est contente car elle n’a jamais aimé son mari et se sent désormais plus libre.
Elle rencontre un homme, Jacques Biétrix de Rozière, dont elle tombe éperdument amoureuse, mais elle refuse de l’épouser (malgré ses demandes répétées), car elle tient avant tout à sa liberté. Elle prend le pseudonyme d’Olympe de Gouges; pourquoi Olympe de Gouges ? Car Jacques dit que Marie est son « Olympe »(sa déesse: référence à la Grèce Antique) … et « de Gouges », car son père est un marquis de la noblesse. Il est plus facile de prononcer Gouges que Gouzes.
En 1773, Olympe et son fils s’installent à Paris. Olympe côtoie alors Théroine de Méricourt, grande révolutionnaire, et féministe aussi !
En 1784, Olympe assiste à la pièce « Le mariage de Figaro » (de Beaumarchais). Elle écrit des pièces de théâtre, sans grand succès.
Passionnée de littérature, Olympe de Gouges est une femme de lettres qui se bat pour le droit des femmes. A partir de 1790, elle commence à écrire de plus en plus d’ouvrages, dont le plus connus en 1791 : « les droits de la femme et de la citoyenne », qui plaide l’égalité homme-femme et qui repoussent les préjugés sexistes.
Le 20 juillet 1793 Olympe se fait arrêter après avoir été dénoncée par son afficheur.
Le 17 août :Olympe déclare : « Que l’on me juge donc, la mort ou la liberté » .
Le 2 novembre, Olympe est jugée et condamnée à mort.
Le 3 novembre, elle est guillotinée, sous la Terreur, à l’âge de 45 ans, sa dernière phrase fut : « Enfants de la patrie, vous vengerez ma mort ! ».